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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

Creep au sucre

 

 

Aujourd'hui nous allons parler de l'un des films de peur qui ont (un peu) fait parler d'eux en 2005. Ce coup-ci, c'est Creep qui s'y colle (au plafond).  

Creep raconte la mésaventure de Kate, une jeune femme qui quitte une fête londonienne pour prendre le dernier métro. Elle s'assoupit dans la station, et rate la dernière rame. Et se retrouve enfermée dans la station. Mais pas toute seule...

 

Bon, autant révéler le fin mot de l'histoire, puisque je vais descendre le film, et que du coup, vous n'aurez pas envie de le voir. Dans les galeries sombres du métro londonien traîne un croquemitaine qui est né dans une salle du poste de secours vingt ou trente années auparavant. De temps en temps, il traque les SDF, les voyageurs imprudents qui s'aventurent dans les galeries sombres. Elevé par le chirurgien local qu'il a peut-être bouffé entretemps, il s'amuse à entreposer ses proies dans des cages immergées jusqu'à ce qu'elles meurent de faim ou de peur. Rien de révolutionnaire là-dedans, me direz-vous, mais si c'est bien fait, ça peut faire un bon film de pure terreur, de la trempe de The Descent.


Las ! En plus d'avoir un synopsis qui tient sur un timbre-poste, le réalisateur Christopher Smith n'a probablement aucun talent particulier. Parce que le film est réalisé platement, mal monté (les moments où l'on est censé sursauter sont simplement des raccords de prises, donc aucune surprise), et assez mal interprété. Oui oui, mal interprété. car Franka Potente, qui courait déjà pas mal dans Cours, Lola Cours et dans La mémoire dans la peau, essaie de s'égosiller à qui mieux mieux dans cette daube, mais ça ne tient pas une seconde. Aucune surprise dans les péripéties, disais-je, aucune inventivité dans l'intrigue. Pas même un regard d'entomologiste, comme pourraient l'emprunter certains cinéastes. D'accord, c'est un survival, donc il répond à de nombreuses contraintes du genre, mais je l'ai trouvé vraiment pauvre sur le plan artistique. Et la présence de quelques rats par-ci par-là ne soulève aucun intérêt, fût-il poli. Bref, heureusement que le film ne dure qu'une heure et vingt minutes, parce qu'on a presque envie de se le passer en accéléré. 

 

Spooky.


 

 


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S
<br /> <br /> Ah tiens, je ne me souviens pas avoir passé un si mauvais moment. Certainement parce que j'aime bien Franka Potente <br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Je te rejoins pour la critique. D'ailleurs, je m'en souvenais plus pour te dire qu'il m'a bien marqué mdr !<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ludi Fauve > Pour tout te dire je n'en garde pas un grand souvenir non plus... C'est en rééditant ma chronique que quelques bribes de souvenirs sont revenus...<br /> <br /> <br /> Stéph > c'est vrai que ça joue dans l'appréciation... Moi je l'avais bien aimée dans Cours Lola, cours !<br /> <br /> <br /> <br />

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