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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

 

 

MERCI ARTHUR ET STANLEY
Le 12 mai était projeté à Cannes le blockbuster de Brian de Palma (Snake Eyes, Mission Impossible, Pulsions, Blow Out, l'Impasse, Scarface, Carrie...) décrivant une expédition sur la planète rouge, à la recherche d'un premier équipage mystérieusement disparu. Cette mission, appelée "Mars Ir' est composée de Jim, un vétéran aigri (Gary Sinise, vu dans Des Souris et des hommes, La Ligne Verte et Forrest Gump), Woody, commandant de la mission (Tim Robbins, Les Evadés notamment), Connie Nielsen, femme du précédent (Soldier et L'Associé du Diable) et Jerry O'Connell (Stand by me, Sliders et Scream 2) qui retrouvent sur place Don Cheadle (Le Diable en robe bleue, Hors d'atteinte et Boogie Nights), retourné à l'état quasi-sauvage à la suite d'événements dont l'explication remettrait en cause tout ce que nous savons... Sur ce schéma ultra-classique, les scénaristes ont cousu l'intrigue de 2001, l'Odyssée de l'espace et des ses trois suites littéraires, toutes signées par Arthur C. Clarke. On pourrait crier au plagiat tant le scénario colle au film-culte de Stanley Kubrick, sans le dépasser.



L'accroche de l'affiche française trahissait déjà le "noeud" du film : "Depuis des siècles, les hommes cherchent l'origine de la vie sur Terre... Ils se sont trompés de planète." Eh oui ! Le mystère de la création se tapit sous les sables rouges balayés par le vent martien !
 
C'est peut-être là que le bât blesse : une fin trop hollywoodienne, presqu'autant qu'Armageddon ! Que ferait-on sans les Américains ? La première chose à faire, lorsqu'on est à la recherche de survivants dans une base extraterrestre désolée, est-elle de redresser la bannière étoilée ? Autre défaut du film : sa lenteur, même s'il ne dure qu'1h40 ! Les personnages auraient mérité d'être approfondis, servis par de remarquables comédiens (mention spéciale à Jerry O'Connell, étonnamment sobre) ; les images sont magnifiques, pour ne pas dire inoubliables, mais on ne peut que se lamenter devant la faiblesse d'imagination des auteurs du script, qui laisse une porte ouverte à une éventuelle séquelle.
 
Spooky

 

 

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