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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

L'adaptation cinéma du classique de la SF d'Orson Scott Card était attendue, et ce depuis plusieurs années. A une époque on parlait même de le faire avec Haley Joel Osment, le petit prodige de Sixième sens (qui a disparu des radars depuis et n'avait de toute façon plus l'âge), dans le rôle d'Andrew "Ender" Wiggin, prodige des écoles d'entraînement de soldats destinés à combattre les Doryphores, ces extra-terrestres qui ont attaqué la terre 50 ans plus tôt et ont été repoussés à l'époque par un autre prodige, Mazer Rackham. Ender est un enfant doué, qui a un rapport complexe à l'autorité, mais qui attire l'oeil du Colonel Graff, directeur de l'école de guerre, qui va le faire gravir les différents échelons, jusqu'au test ultime...

 

L'heureux élu pour le rôle d'Ender est Asa Butterfield, remarqué pour son rôle d'Hugo Cabret. Sa prestation est ici rien moins qu'inexistante, il se révèle avoir le charisme d'un caillou. Morne, sans éclat, trop lisse. Et il n'est pas le seul. Pourtant Harrison Ford, Ben Kingsley et Viola Davis ont de la bouteille. Mais la direction d'acteurs m'a semblé invisible. Restent les effets spéciaux, qui se déroulent la plupart du remps dans une semi-pénombre pour faire illusion. Ok, on est dans l'espace, mais un peu plus de lumière dans la grande salle de combat aurait été la bienvenue.

 

 

Le réalisateur Gavin Hood (le calamiteux X-Men Origins: Wolverine), qui est aussi le scénariste, a décidé de réduire l'action du roman sur une seule année au lieu des 6 nécessaires à la formation d'Ender. Si cela peut s'expliquer pour des raisons pratiques (la production d'un film de major dépasse rarement l'année), on perd en efficacité au niveau de l'histoire, puisque l'ascension d'Ender est en principe plus lente, qu'il doit faire face à de nombreux obstacles avant de parvenir au sommet. Hood a cependant gardé l'essentiel. Il me reste à signaler la bande originale du film, signée Steve Jablonsky, dans un style martial très punchy, que je trouve assez réussie, proche du score de Hans Zimmer sur Interstellar, par exemple.

 

Au final, une adaptation bancale, produite par Card lui-même, mais qui ne rend pas franchement justice à son fantastique roman. Et puis, je dois le préciser : le twist de l'histoire, en somme la révélation de la fin, est donnée dans la bande-annonce. Cela détruit la moitié de son intérêt dès le départ à mes yeux, même si je connaissais ce twist...

 

Spooky

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